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Voyager responsable, devenir citoyen du monde

Le tourisme est l’un des secteurs les plus touchés par la pandémie. Ce ralentissement du tourisme tel qu’on le connaît, est peut-être l’occasion de revoir notre manière de voyager de façon plus durable et plus consciente. Découvrez comment voyager responsable pour votre prochain séjour.


Le tourisme est-il néfaste ?


En lui-même, le tourisme n’a rien de néfaste, il permet de se libérer du quotidien et de découvrir le monde tout en faisant fonctionner l’économie des pays. Mais le tourisme s’est développé de façon exponentielle au fil des soixante dernières années. En 2018, le nombre de touristes internationaux s’élevait à 1,4 milliards de voyageurs selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). En 2019, le tourisme représentait le 3e secteur économique mondial après la chimie et les carburants et se plaçait devant l’industrie alimentaire et automobile.


Malheureusement, le tourisme de masse représente plusieurs menaces pour notre planète et pour les pays visités. Tout d’abord, il génère un impact écologique néfaste. Il est responsable de nombreuses formes de pollutions : gaz à effets de serre émis lors du transport des touristes, grande quantité de déchets, pollution de l’air et des territoires, surconsommation, etc. Une étude de 2018, publiée par la revue scientifique Nature climate change, révèle que le tourisme serait responsable de 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde !


Pollution plage

Le tourisme de masse représente également une menace pour le patrimoine culturel. Par exemple, à Venise, près de 30 millions de personnes visitait la ville chaque année, alors que celle-ci ne comptait que 55 000 Vénitiens. Cela représente une proportion de 545 touristes par habitant ! Cette surabondance entraîne une nuisance à la qualité de la vie locale : transports surchargés, nuisances sonores, plages bondées… Les bars et les boutiques de souvenirs remplacent les commerces de proximité et les artisans locaux. Les grands hôtels prennent la place des habitations des autochtones entraînant une pénurie de logement et une hausse des prix de l’immobilier. Le tourisme est donc face à plusieurs enjeux. Certaines destinations ont même dû freiner ce surtourisme (ou overtourisme) en limitant le nombre de voyageurs pour se protéger.


L’épidémie du COVID-19 a freiné ce phénomène de façon significative. En 2020, le tourisme mondial a chuté de 70 % entre janvier et août, selon l’OMT. Ce ralentissement brutal est une occasion de changer notre rapport au voyage et de se tourner vers un tourisme plus éco-responsable.


Le tourisme responsable, définition


Le tourisme solidaire, équitable, éthique, durable, l’écotourisme… Nombreux sont les termes pour désigner le tourisme responsable, mais tous partagent une définition commune : “un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil”. Vous l’avez compris, nous sommes loin du tourisme de masse et des circuits de grande consommation.


Cette forme de tourisme ne date pas d’hier et l’Organisation Mondiale du Tourisme n’a pas attendu le milliard de voyageurs annuels pour réagir. En 1999, elle publiait le Code Mondial d’Éthique du Tourisme décomposé en 9 articles pour un tourisme plus conscient.


Vous l’avez compris, il s’agit d’un ensemble de valeurs visant à avoir un impact positif sur les résidents et l’environnement des destinations visitées. Le tourisme éco-responsable est une façon de penser et de créer des voyages éthiques et durables, basés sur le partage des cultures et l’écoute des autochtones. Les valeurs participatives et équitables se retrouvent également dans les voyages éco-responsables en favorisant les installations locales à celles des groupes internationaux.


Les trois singes de la sagesse
Les trois singes de la sagesse

Chez Akila, nous réalisons des séjours destinés à de petits groupes pour éviter la surconsommation des ressources locales que créent les voyages groupés d’une centaine de personnes. Cela nous permet également de travailler avec des structures locales (souvent petites) et donc de faire fonctionner l’économie du territoire.


Pour nos séjours au Brésil par exemple, vous dormirez dans une pousada (hôtel établi dans un cadre naturel typique), pour vos vacances à Gruissan en France, vous logerez dans un chalet (logement typique de ce village) ou dans le petit hôtel local historique. Nous travaillons également avec des restaurants locaux quand nous incluons la demi-pension ou la pension complète dans nos séjours. Lors de déplacements sur votre destination, nous priorisons des moyens de transport sans émission de gaz afin de réduire l’empreinte carbone du voyage. Pourquoi utiliser un bus pour un city-tour qui peut être réalisé à vélo ou à trottinette électrique ?


Enfin, les professionnels qui vous accompagnent lors des activités sont pour la majorité des locaux qui vivent sur place à l’année ou la moitié de l’année. Ils connaissent le territoire parfaitement et sont donc de vrais spécialistes pouvant vous réserver des surprises en vous emmenant hors des sentiers battus sur des spots secrets !


En plus d’être impliqué localement, notre volonté est de vous proposer des voyages aventures qui vont vous immerger dans le patrimoine culturel et naturel de la destination visitée. Il s’agit du tourisme d’aventure.


Le tourisme d’aventure avec Akila, une façon de voyager responsable


Randonnée en montagne, descente de rivière, downwind en kitesurf ou encore exploration en pleine nature, le tourisme d’aventure rassemble une variété d’activités qui ont une chose en commun : l’immersion en pleine nature.


Rappelons ce qu’est l’aventure. Dans le dictionnaire, l’aventure est un “ensemble d’activités, d’expériences qui comportent du risque, de la nouveauté, et auxquelles on accorde une valeur humaine”. Il y a peu de temps, les personnes qui pratiquaient le tourisme d’aventure étaient des explorateurs de territoires peu fréquentés ou non connus, qui renonçaient à leur confort quotidien et expérimentaient l’aventure humaine. Les activités de transport comme le kayak ou le vélo étaient simplement des outils permettant de vivre l’expérience plutôt que de constituer eux-mêmes l’objet de l’aventure.


Aujourd’hui, le tourisme d’aventure s’est démocratisé et sa définition est plus large. Selon le regroupement Aventure Écotourisme Québec, le tourisme d’aventure « est une activité de plein air ou combinaison d’activités se déroulant dans un milieu naturel particulier (endroit inusité, exotique, isolé, inhabituel ou sauvage). En tourisme d’aventure, on utilise des moyens de transport non-conventionnels, soit motorisés (motoneige, quad, etc.) ou non motorisés (marche, canot, kayak, etc.). De plus, l’activité implique nécessairement un niveau de risque, lequel peut varier selon l’environnement (isolement, caractéristiques géographiques, etc.) ou selon la nature des activités et des moyens de transport impliqués.»


La majorité de nos séjours se composent donc d’une activité réalisée dans un cadre naturel, nécessitant un effort physique et comportant un risque relatif. Le tourisme d’aventure n’est pas réservé qu’aux sportifs de haut niveau ou aux fous des sports extrêmes. Néophyte ou sportif, il existe deux types d’aventure : l’aventure douce et l’aventure extrême.


surf bali
Surf à Bali

L’aventure douce regroupe les activités sportives peu risquées, ne nécessitant pas de compétences techniques pour les pratiquer. Ce type d’aventure conviendra très bien aux familles qui souhaitent pratiquer une activité à la portée de tous dans un environnement cadré. L’aventure extrême est surtout définie par l’impression du risque encouru. Ici, c’est la montée d’adrénaline qui est recherchée par la volonté de repousser ses limites et de vivre des sensations fortes. Une randonnée en pleine nature, par exemple, peut être une activité douce (balade) ou extrême (trekking).


Il est également nécessaire de ne pas confondre “tourisme d’aventure” et “sports d’aventure”. Dans le tourisme d’aventure, l’objectif recherché est le divertissement contrairement aux sports d’aventure qui sont plus connus pour être compétitifs et nécessitent de l’entraînement. Dans ce cas-là, vous pouvez vous tourner vers notre branche Akila Centers.


Enfin, pour conclure cet article voici une citation qui résume l’essence même d’Akila Voyages.


« Voyager sans rencontrer l’autre, ce n’est pas voyager, c’est se déplacer »

Alexandra David Neel

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